Aider les femmes à investir en toute confiance

Christine Zalzal, VPP, Rresponsable du courtage en ligne et du patrimoine numérique

En janvier, j’ai été ravie de faire partie des panélistes du Women, Work & Financial Wellness, un événement virtuel organisé par le Women’s Collective du Globe & Mail. Cet événement a réuni un groupe de femmes qui ont partagé leurs idées sur la façon dont les organisations peuvent s’attaquer à la disparité entre les sexes et a été suivi d’une séance de questions-réponses animée. Les participantes avaient tellement de questions intéressantes que nous n’avons malheureusement pas eu le temps de répondre à chacune d’entre elles. Comme j’avais tant de choses à partager et à dire, j’ai demandé qu’on me fournisse la liste des questions auxquelles nous n’avons pas eu le temps de répondre afin de poursuivre cette conversation si nécessaire. 

En lisant les questions, j’ai été frappée par le nombre de femmes à la recherche de conseils sur l’épargne, les placements et la planification de la retraite.  Comme j’ai passé la majeure partie de ma carrière dans les services financiers et que je suis maintenant chef du courtage en ligne et du patrimoine numérique chez Patrimoine Aviso, j’oublie parfois à quel point j’ai de la chance. Je travaille depuis plusieurs décennies dans ce secteur où de nombreuses personnes ont partagé avec moi leurs connaissances financières et leur expertise unique dans ce domaine.

J’espère vous rendre la pareille en poursuivant la conversation qui a débuté ce jour-là afin de vous faire part de mon point de vue, de mes idées ainsi que de mes conseils et d’aider d’autres femmes à réussir.

Parmi les conseillers financiers au Canada, quel est le pourcentage de femmes et comment cela affecte-t-il la confiance et la capacité des femmes à investir?

Participantes à Women, Work & Financial Wellness

En 2019, environ 23 % des conseillers au Canada étaient des femmes[i]. Nous avons une légère avance au Canada par rapport aux États-Unis, mais je pense que cela montre que le secteur n’a toujours pas rattrapé son retard. Les femmes s’apprêtent aussi à bénéficier d’un énorme transfert de patrimoine générationnel qui les mettra à la tête de milliards de dollars. Étant donné la rapidité avec laquelle les femmes endossent la responsabilité des affaires financières de leur famille, il devrait y avoir davantage de conseillères pour répondre à leurs besoins particuliers.

Plusieurs raisons expliquent pourquoi les femmes se sentent parfois plus à l’aise avec une conseillère. Les hommes sont généralement plus attentifs aux rendements et aux frais de placement, alors que de nombreuses études de cas soulignent que la principale préoccupation des femmes est de trouver un conseiller qui les traite avec respect, qui est à l’écoute de leurs besoins et qui répond à leurs questions[ii]. Les femmes sont plus sûres d’elles en tant qu’investisseuses et ont davantage confiance dans leur relation avec leur conseiller lorsqu’elles comprennent comment elles progressent vers leurs objectifs et ce qu’elles doivent faire pour les atteindre. Je soupçonne que, dans de nombreux cas, les conseillers ne se rendent même pas compte que leurs propres préjugés inconscients peuvent avoir une incidence sur leur comportement.

Il est important de trouver le bon conseiller, en qui vous avez confiance, que vous respectez et avec qui vous pouvez parler en toute franchise, quel que soit son sexe. Toutefois, la bonne nouvelle est qu’il existe de nombreuses façons d’épargner et d’investir en dehors du modèle traditionnel du conseiller financier. Nos services de gestion de patrimoine en ligne ne sont que quelques-uns de ceux offerts par de nombreuses entreprises qui visent à donner accès aux Canadiens à différentes façons de faire des placements.

La révolution de l’accessibilité

Ce n’est qu’après avoir obtenu mon premier emploi à ma sortie de l’université que j’ai commencé à investir. Mon premier emploi était dans une compagnie d’assurance et, en tant que nouvelle employée, j’ai assisté à une séance d’information sur les différents instruments de placement à ma disposition. Bien sûr, à cette époque, il y avait beaucoup moins d’instruments de placement ou de types de comptes (les CELI et les FNB n’existaient pas encore), mais cela m’a amenée à commencer à réfléchir à l’épargne, aux placements et à l’établissement d’objectifs. Par l’entremise de mon employeur, j’ai commencé à investir une partie de mon salaire dans un fonds d’obligations canadiennes au sein de mon REER. Bien sûr, les taux étaient très différents à l’époque. À mesure que j’en apprenais davantage sur les instruments de placement et les marchés, j’ai commencé à bâtir un portefeuille plus diversifié, mais c’est ce fonds commun d’obligations canadiennes et un REER collectif qui m’ont permis de faire mes premiers pas.

Aujourd’hui, tout a complètement changé. Par exemple, ma fille a récemment trouvé son premier emploi à la fin de ses études universitaires et a également commencé à faire des placements. Nous lui avons expliqué l’importance d’établir un budget, de se fixer des objectifs financiers et d’adopter une approche rigoureuse en matière d’épargne, car cela n’est pas enseigné à l’école. Je dois toutefois reconnaître qu’elle a pris des initiatives supplémentaires. Elle a commencé à investir elle-même auprès d’une société de courtage en ligne.

Comme c’est le cas chez beaucoup de membres de la génération Z, ses amis, les médias sociaux et Internet l’influencent beaucoup. Elle absorbe beaucoup d’informations et est toujours curieuse d’en apprendre davantage. En faisant ses propres recherches, elle sélectionne les actions et les fonds dans lesquels elle veut investir. Elle bâtit lentement, mais sûrement son propre portefeuille. Je suis ravie de les voir, elle et ses amis, commencer tôt. La technologie a rendu les marchés beaucoup plus accessibles et les jeunes ont beaucoup plus d’occasions d’investir qu’au début de ma carrière. Nos propres données indiquent que les jeunes investisseurs sont plus nombreux que jamais.

Prendre confiance

L’objectif de Qtrade Investissement direct est d’aider les investisseurs à gagner en confiance, et c’est quelque chose qui me tient à cœur. Ce n’est pas pour rien que nous qualifions notre plateforme de « machine à bâtir la confiance ». La clé pour devenir un investisseur confiant est de parfaire ses connaissances. Je sais que l’on peut se sentir dépassé lorsqu’il y a tant de choses à apprendre et que l’on ne sait pas par où commencer. Je pense qu’il est très motivant de se concentrer sur son objectif. Tout le monde a des objectifs pour l’avenir, mais quand on est jeune, il est difficile d’investir en vue de la retraite parce qu’elle paraît si lointaine.  Épargner en vue d’un objectif dans un avenir rapproché, comme des vacances ou une voiture, peut être plus utile au départ. Commencez lentement en comprenant les différentes façons de faire fructifier votre argent pour atteindre votre objectif.

Apprendre à investir ou à faire quoi que ce soit peut être le travail de toute une vie. Avec le recul, je suis étonnée de tout ce que j’ai appris depuis cette première séance d’information pendant mon premier emploi. Je suis tellement reconnaissante d’avoir commencé mon parcours de placement dès mon premier emploi puisque la croissance et les rendements sont le fruit du temps et de la capitalisation. Même si j’ai commencé suffisamment tôt, je regrette de ne pas avoir commencé encore plus tôt! 

Mon conseil aux femmes de tous âges est qu’il n’est jamais trop tard pour commencer. Faire preuve de curiosité et chercher des ressources qui peuvent vous aider à prendre confiance en vous sera payant à l’avenir, et vous ne le regretterez pas. Il existe tellement plus de ressources formidables que lorsque j’ai commencé. Je vous invite à en profiter dès aujourd’hui.

Dans mon prochain article, je vous donnerai un aperçu des nombreuses façons dont vous pouvez entamer votre parcours de placement.

[1] Why so few female financial advisors, Strategy Marketing [Source]

[2] Why women leave their financial advisor: and how to prevent it, from Strategy Marketing [Source]